Actuellement, les prestations offertes en matière d’assurance sont très variées. L’assurance logement, l’assurance vie ou l’assurance automobile en sont des exemples qui font partie du quotidien. À ce côté familier, s’ajoutent des prestations relativement récentes concernant des biens de consommation courants, par exemple l’électroménager ou les téléphones mobiles, qui attirent les acheteurs désireux de protéger leurs acquisitions et se prémunir contre des risques comme le vol ou la casse. Mais, de quels moyens dispose-t-on pour agir au mieux de ses intérêts et bénéficier d’une couverture durable et économique ?
L’assurance affinitaire : un choix de notre époque
Le moyen classique consiste à souscrire une assurance auprès d'une compagnie bien établie comme la société sfam. Pour les biens de consommation, les formules proposées font partie de la solution affinitaire. Au départ, cette formule avait pour but de couvrir des risques particuliers rattachés à une catégorie de personnes déterminée, par exemple les enseignants, les chasseurs ou les motards. Aujourd’hui, l’offre d’assurances affinitaires vise plutôt les biens de consommation, par exemple des appareils nomades, des lunettes ou des appareils multimédias. Les prestataires, comme sfam proposent une garantie d’assurance, d’assistance ou d'autres prestations complémentaires au client qui achète un bien ou un service. Ainsi, il est possible de se prémunir contre la panne d’un appareil électroménager, la perte, la réparation le bris ou le dysfonctionnement d’un appareil électronique ou choisir de rallonger la garantie d’un équipement au-delà des limites offertes par le constructeur. Par exemple, l’assurance tous risques proposés par sfam en matière d’optique, couvre notamment des sinistres allant de la perte de lunettes à la casse de l’ensemble des paires de lunettes d’un même foyer.
Les opérateurs des assurances affinitaires
Les compagnies d’assurances. Certaines d’entre elles s’efforcent de proposer au grand public une gamme de produits allant d’un service à la carte avec la possibilité de fixer la durée de validité de la police, le montant d’assurance du bien et celui de la franchise. D’autres, comme la société française d'assurance, s’orientent aussi vers la proposition d’un pack qui intègre plusieurs contrats d’assurance pour les optimiser et éviter les doubles emplois. Dans la 3e formule, les opérateurs préfèrent se spécialiser dans un créneau donné comme le commerce électronique, l’extension de garantie ou l’assurance communautaire.
Les courtiers. Ils représentent essentiellement une interface entre les compagnies d’assurances et les particuliers. Leur connaissance approfondie du marché leur permet de proposer à leur clientèle, composée notamment de commerçants et de distributeurs, des formules attractives susceptibles de favoriser les souscriptions lors des transactions.
Les distributeurs. Généralement, la distribution suit la filière BtoBtoC (Business to Business to Consumer). Concrètement, elle est réalisée par les grandes surfaces et les opérateurs spécialisés dans les produits de grande consommation, ou bien par des banques, des agences de voyages ou d’autres prestataires. La mise en œuvre est quasi immédiate et la souscription est réalisée en même temps que la transaction. Ainsi, il est fréquent de choisir une assurance sfam pour mieux sécuriser son acquisition
La réglementation du secteur affinitaire
La solution affinitaire est facultative, bien que proposée systématiquement par un bon nombre de distributeurs. La loi Hamon du 18 mars 2014 et la directive européenne sur la distribution d’assurances constituent les principaux textes à prendre en compte en la matière. Ils visent à renforcer la protection des clients. Ainsi, au titre de la loi Hamon, l’assuré peut renoncer à la souscription au bout de 14 jours après la conclusion de celle-ci. De plus, il est possible de résilier son contrat plus facilement sans être pénalisé. Il suffit d’informer l’assureur par lettre recommandée avec avis de réception pour que la décision entre en vigueur trente jours plus tard
La directive européenne a aussi pour objectif de renforcer la protection du consommateur tout en harmonisant les réglementations des pays européens en la matière. Elles instaurent notamment une obligation de conseil personnalisée permettant au consommateur de faire son choix en connaissance de cause. En France, cette directive est entrée en vigueur le 1er octobre 2018, et les dispositions 6° de l'article 3 (formation et développement professionnel) le 23 février 2019.