Avez-vous déjà entendu parler de la formation « tout au long d’une vie » ? Il s’agit d’un continuum entre l’enseignement général, professionnel ou initial et les situations où on obtient des compétences (au travail). Cette formation est composée par les démarches d’orientation, de suivi vers l’emploi, de bilan, de formation et de validation des acquis.
Le rôle de l’État dans cette formation
Il est difficile de parler de cet apprentissage sans évoquer les deux départements ministériels suivants. D’une part, il y a le ministère du Travail de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Ce dernier est responsable de l’orientation de la politique de formation professionnelle continue, en utilisant une logique de sécurisation des cursus et des accès au travail. Il propose également des solutions pour les évolutions législatives et pousse les partenaires sociaux à la concertation.
D’autre part, on distingue le ministère de l’Éducation nationale. Cet organisme se charge de la planification et du financement du Budget de l’État ainsi que de la formation professionnelle initiale des jeunes. En outre, il a une mission opérationnelle concernant l’apprentissage continu des adultes. Enfin, il prend part à la réflexion collective interministérielle (sur le domaine institutionnel). Cette action vise surtout l’évolution de l’orientation et de la formation tout au long de la vie.
Les employeurs ont leurs mots à dire !
Selon la loi, les entreprises doivent prendre part au financement de la formation continue. Elle correspond à 1,6 % de la masse salariale. Cependant, pour de nombreuses sociétés, cet enseignement est une sorte d’investissement sur le long terme. En effet, lorsque les employés seront plus compétents, c’est la compagnie tout entière qui en bénéficie. De ce fait, beaucoup d’établissements consacrent un montant bien plus important à la formation de leurs salariés.
Il n’est pas rare que les entreprises organisent une collecte des contributions obligatoires. Elles peuvent aussi mutualiser les ressources et financer des politiques de formation désignées par les branches professionnelles.
Les dispositifs permettant aux salariés de se former sans perte de salaire
Il existe quatre principaux dispositifs qui permettent aux employés de suivre une formation sans perdre une partie ou la totalité de leur salaire. En premier lieu, il y a le plan de formation. Celui-ci doit respecter les règles mises en place par la société (la durée et la fréquence de la formation). En deuxième lieu, on retrouve le DIF ou droit individuel à la formation. La période de professionnalisation se trouve à la troisième place. Le dernier n’est autre que le CIF ou congé individuel de formation.